L’AIR DU TEMPS EFFRAIE

Café noir et gilets jaunes

Un jour où j’allais sortir m’acheter une baguette de pain, j’ai entendu une rumeur grandissante sur le boulevard. Des manifestants brandissaient des pancartes et hurlaient des slogans, et certains d’entre eux fracassaient vitrines et mobiliers urbains sur leur passage. Je me suis soudain littéralement sentie comme le cerf effrayé par la battue. J’ai sorti des biscottes du placard… et mon stylo pour écrire sur l’air du temps !  

Vocal et paroles : Patricia Lenoir
Musique : Frédéric Mathet

Black coffee and yellow jerseys

I was going out to get myself a baguette when I heard a rumor coming from Boulevard St. Germain.Demonstrators were brandishing placardsand some of them were smashing sho windows and other urban

I suddenly felt like a deer frightened by the hunt.I helped my self to some dry bicuits , took my pen and started writing Le Temps de l’Air effraie.Or to put is simply, These Are Scarry Times.

Vocal & lyrics : Patricia Lenoir
Music : Frédéric Mathet

L’AIR DU TEMPS EFFRAIE
texte : Patricia Lenoir 2024 prod Lauriston music

Le climat est tendu, envie de fuir, d’aller voir plus loin
C’est chaud dans la rue, j’ose pas sortir
Même pas pour acheter du pain
Tout devient trop électrique
Coupe les infos et mets plus fort la musique !

Le fond de l’air du temps effraie

Le climat est tendu, il pleut des pierres, la ville est en rage
Gôut de déjà-vu, d’orange amére :
Sous les pavés, pas de plage
Tout devient trop chaotique
On casse nos rêves et plus personne n’en fabrique

Le fond de l’air du temps effraie on est frileux sans doute
Mais tout se perd même les degrés en août
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment

Été comme hiver, ils sortent couverts
Et si l’effroie sévit jamais le froid n’les saisit, oui, mais quand même !

Le climat est tendu, état des lieux au bord du déclin
Qui est entendu ? s’estime heureux
Celui qui mange À sa faim
Tout devient trop électrique :
Coupe les infos et mets plus fort la musique !

Le fond de l’air du temps effraie on est frileux sans doute
Mais tout se perd même les degrés en août
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fou, l’air du temps nous rend blêmes
Entre nos paradoxes et nos dilemmes
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment

Été comme hiver, ils sortent couverts
Et par les temps qui courent, ils n’attrapent rien que l’amour
Même si l’fond d’l’air du temps les effraie
Ils s’envolent en liberté, c’est vrai…

Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fous amoureux, j’dirai même :
Vu par leurs yeux, le monde est moins blême
Tout fout le camp mais, quand même
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fous amoureux quand bien même
Dans leur yeux, seule la douceur est extrême

L’AIR DU TEMPS EFFRAIE

Café noir et gilets jaunes

Un jour où j’allais sortir m’acheter une baguette de pain, j’ai entendu une rumeur grandissante sur le boulevard. Des manifestants brandissaient des pancartes et hurlaient des slogans, et certains d’entre eux fracassaient vitrines et mobiliers urbains sur leur passage. Je me suis soudain littéralement sentie comme le cerf effrayé par la battue. J’ai sorti des biscottes du placard… et mon stylo pour écrire sur l’air du temps !  

Vocal et paroles : Patricia Lenoir
Musique : Frédéric Mathet

Black coffee and yellow jerseys

I was going out to get myself a baguette when I heard a rumor coming from Boulevard St. Germain.  Demonstrators were brandishing placards  and some of them were smashing sho windows and other urban

I suddenly felt like a deer frightened by the hunt.  I helped my self to some dry bicuits , took my pen and started writing Le Temps de l’Air effraie.  Or to put is simply, These Are Scarry Times.

Vocal & lyrics : Patricia Lenoir
Music : Frédéric Mathet

L’AIR DU TEMPS EFFRAIE ​           texte : Patricia Lenoir 2024 prod Lauriston music

Le climat est tendu, envie de fuir, d’aller voir plus loin
C’est chaud dans la rue, j’ose pas sortir
Même pas pour acheter du pain
Tout devient trop électrique
Coupe les infos et mets plus fort la musique !

Le fond de l’air du temps effraie

Le climat est tendu, il pleut des pierres, la ville est en rage
Gôut de déjà-vu, d’orange amére :
Sous les pavés, pas de plage
Tout devient trop chaotique
On casse nos rêves et plus personne n’en fabrique

Le fond de l’air du temps effraie on est frileux sans doute
Mais tout se perd même les degrés en août
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment

Été comme hiver, ils sortent couverts
Et si l’effroie sévit jamais le froid n’les saisit, oui, mais quand même !

Le climat est tendu, état des lieux au bord du déclin
Qui est entendu ? s’estime heureux
Celui qui mange À sa faim
Tout devient trop électrique :
Coupe les infos et mets plus fort la musique !

Le fond de l’air du temps effraie on est frileux sans doute
Mais tout se perd même les degrés en août
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fou, l’air du temps nous rend blêmes
Entre nos paradoxes et nos dilemmes
Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment

Été comme hiver, ils sortent couverts
Et par les temps qui courent, ils n’attrapent rien que l’amour
Même si l’fond d’l’air du temps les effraie
Ils s’envolent en liberté, c’est vrai…

Tout fout le camp mais, quand même,
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fous amoureux, j’dirai même :
Vu par leurs yeux, le monde est moins blême
Tout fout le camp mais, quand même
On trouve encore des gens déjantés qui s’aiment
Fous amoureux quand bien même
Dans leur yeux, seule la douceur est extrême